lyrics
Florence
(J.P. Mercier/ J.P.Mercier)
Je te sais sanguine, petite beauté divine
Le péril c'est d'écrire, d'oser et de dire
Mais ça tu devines
L'Homme est vautour, d'accord mon amour?
L'étincelle et le feu, cette flamme dans tes yeux bleus
On rôde autour
Mon coeur s'emballe, sous le vent brutal
Je peux à peine te parler, les lèvres gelées
Dans la neige trop sale.
Cloués sur place, et mes mains de glace
Les fortunés abrités, je ne peut les imiter,
Alors je t'enlace.
Je ne voulais rien te dire, me taire
(À jamais me contenir, la satisfaire)
Ne jamais te l'écrire
Il n'y a rien à faire Florence…
La vie qu'on donne et perd n'est pas ce qu'on pense
Sans nuance…
La loi des hommes, tes rêves, elle s'en balance
Il n'y a rien à faire Florence…
Elle cogne, te moque, elle frappe, puis te relance
De sa clémence…
Les lâches et les tricheurs, elle récompense
Il existe cet endroit, et de là tu vois
Je m'élève et meurs souvent, j'y passerais tout mon temps
Là haut je suis roi
Le grand torrent, qui devant s'étend
La terre qu'il décompose est le destin qu'il m'ébauche,
Dieu qu'il fait froid.
Ce fleuve qui renvoie, cette image de moi
Sur sa mince glace de verre, tarissant l'hiver
De quelques mois
C'est l'inconnu, à perte de vue
Son sérum coule amer, son refuge éphémère
Le charme est rompu
Et tu demanderas, mais je ne peux pas
Contenir le pendule, en multipliant les virgules
Elles filent entre mes doigts.
Tu sais j'ai honte, de ce que l'on raconte
Sur ton père et ses larmes, sur l'aigreur de mon âme
Je dégoûte le monde
credits
license
all rights reserved